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 Il court, il court, le furet ~ (Jonathan)

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Sidhe-seer
Sharon J. Wilson
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Ϟ Epitaphe : 01/06/2014
Sharon J. Wilson

MessageSujet: Il court, il court, le furet ~ (Jonathan)   Il court, il court, le furet ~ (Jonathan) EmptyDim 30 Aoû - 22:58

Il est de ces matins où le monde entier vous crie : non.
Et pour sûr, tout indiquait à Dust qu’elle aurait mieux fait de rester tranquillement dans son lit. Si tant est qu’elle possédait un lit rien qu’à elle, ce qui reste une affirmation très discutable. Pourtant, la couverture rêche dissimulée dans le coin de la vieille cave où sa meute étai établie en ce moment lui paraissait très attrayante en ce moment, alors qu’elle déambulait à tout hasard en plein Oldtown. En vérité, le rat aurait donné pas mal de choses pour ne pas être là. Se blottir dans sa couverture à la couleur douteuse et se laisser sombrer dans son sommeil sans rêve. Ouais, ça c’était un bon plan. Un bien meilleur plan qu’errer ici et là, sans trop savoir vers où et en y allant quand même.
Bordel. Mais d’ailleurs, qu’est-ce qu’elle foutait là ?

La jeune fille apparaissait, pour une fois, véritablement comme une fille. Elle avait détaché les mèches longues de ses cheveux qui étaient habituellement attachées pour donner l’illusion d’une coupe courte. Enveloppée de cette traînée rougeâtre, elle avançait d’un pas qui se voulait tranquille, ses yeux d’un vert impossible braqué sur le monde comme si tout était normal. Le fait était, cependant, que ça ne l’était pas.
Quelqu’un comme elle n’avait rien à faire dans un endroit comme ça. Sa tenue était trop provocante : une de ses robes qu’elle avait dérobée pour paraître femme et pour donner envie au premier venu, avec ajouté à cela des bas résille rien moins que provocants. Elle avait son éternel besace avec, fourrée des billets récoltés pendant la nuit. Au matin, elle s’était réveillée dans un studio miteux, un corps étendue auprès d’elle. Elle avait lentement retiré le bras enserré autour de son corps, pris son dû et s’était évaporée aussi sec.

Et maintenant, tous les passants qui s’étaient levés tôt pour avoir des croissants sortis du four la regardaient. Elle se sentait mal. Putain. T’as jamais vu une prostituée de ta vie ? Arrête de me regarder. Tu veux que je t’en foute une, c’est ça ?
Dust s’arrêta, se forçant à respirer longuement et calmement. Les habitants de ce quartier chic la dépassèrent, non sans un dernier coup d’œil pour elle. Son bas-ventre l’élança soudainement, et elle comprit.
Oh. Sérieux, quoi. Putain.
Il fallait qu’elle rentre dans son repaire. Plus important, il fallait qu’elle passe inaperçu. Qu’on arrête de la regarder. Elle vit une vieille femme qui la fixait longuement tout en composant un numéro sur son téléphone portable. Oh, non. Elle refusait de devoir échapper aux poulets.

Serrant les dents, Dust se mit à courir jusqu’à trouver un endroit à peu près inoccupé. Là ! Un cottage où il semblait n’y avoir personne ! S’approchant légèrement, elle entrevit un jardin à travers la grille entourant l’agréable maison. Au-dessus de l’herbe impeccablement coupée pendant différents vêtements étendus sur une corde à linge. L’odeur de la lessive parfumée à la lavande lui parvint et, dans son esprit embué par la douleur des menstruations, elle se dit que cela était parfait. Des vêtements d’homme. C’était tout ce qu’il lui fallait. Elle n’avait besoin que de ça pour revêtir son masque habituel. Rassemblant ses forces, la sidhe-seer se fit un devoir d’escalader la grille jusqu’à retomber souplement au sol.

Le jardin était vaste, mais rien n’est impossible à qui veut vraiment ! Se blottissant dans l’ombre d’un buisson, elle parcourut longuement les étages de la maison du regard, notant soigneusement toute agitation éventuelle. Elle entendit la voix d’une femme, mais celle-ci semblait occupée à parler à quelqu’un. Avec de la chance, peut-être était-elle au téléphone. Inspirant longuement, Dust songea que s’il y avait un chien de garde, il l’aurait déjà détectée. La voie était libre.
Elle s’élança à travers la pelouse et alla à tire d’ailes jusqu’au linge suspendue. S’emparant de tout ce qu’elle pouvait, elle tint les vêtements contre elle tandis qu’elle les décrochait un à un. Une fois sa tâche accomplie, elle repartit dans le sens opposé. La grille ne fut pas plus un problème qu’à l’aller, néanmoins elle entendit du bruit derrière elle. Son instinct lui souffla qu’il valait mieux ne pas se retourner. Il était encore tôt, et il n’y avait pas beaucoup de gens dans cette partie d’Oldtown. Elle avait une chance de ne pas se faire repérer. Ainsi, elle se remit à courir, s’engouffrant les rues les plus étroites, et ce jusqu’à ce que la malchance frappe encore.
Un cul-de-sac.
Si Dieu existe, alors, clairement, il n’aime pas les rats.

L’anciennement nommée Sharon tourna légèrement la tête de côté, reprenant sa respiration. Quelqu’un venait derrière elle et la pourchassait. Quelqu’un dont elle ne pouvait éviter la rencontre. Machinalement, elle glissa la main dans son sac et saisit son colt tandis que, sur sa cuisse, coulait nonchalamment un filet de sang pourpre.
« … Je suis armée. »
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Humain
Jonathan P. MacGraham
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MessageSujet: Re: Il court, il court, le furet ~ (Jonathan)   Il court, il court, le furet ~ (Jonathan) EmptyMar 22 Sep - 22:04

Au vu des évènements que nous avions traversé avec Amélia, et notamment son enlèvement, nous avions besoin de nous protéger. Notre alarme était installée depuis seulement deux jours pourtant, nous cherchions une nouvelle fois comment elle fonctionnait. Ma femme me reprochait de ne rien savoir faire comme il fallait à la maison. Quel comble de l’ironie pour un fabricant de méca-humain de ne pas comprendre un fonctionnement électrique aussi simple !

Encore des reproches de sa part ! Elle m’en faisait suffisamment depuis son rétablissement psychologique ! Il est vrai que depuis le début de notre emménagement à Oldtown et au vu de la dangerosité éventuelle de mon métier, ou celle de mes collaborateurs, j’étais complètement inconscient de laisser notre cottage à la merci de tous les malfrats. Je mettais ainsi notre famille en danger. A vrai dire, j’avais toujours compté sur les effets « dissuasifs » du portail en fer qui s’imposait devant notre jardin. C’était efficace, jusqu’au jour où j’accueillis un assassin dans notre demeure.

En dehors de notre dispute conjugale, ce jour-là était magnifique. J’étais assis sur mon fauteuil de cuir dans la véranda où je pouvais observer le jardin. Le soleil était resplendissant au dehors. C’est pourquoi, Amélia avait décidé d’étendre le linge au lieu d’utiliser l’option « sèche-linge » de notre machine à laver. Sachant que notre dispositif de sécurité n’était pas en marche, ma femme et moi-même nous relayions pour surveiller ce qui se passait à l’extérieur. Vu que notre propriété était emmurée, le seul moyen d’entrer par effraction serait d’escalader le portail, ou l’un des murs de cloisonnement. Notre véranda donnait directement une vue sur la cour verdoyante. Je pouvais ainsi voir, assis sur mon fauteuil, le portail noir ainsi que le mur en brique rouge situé à l’Est. Ce dernier était recouvert de plantes grimpantes. Devant le mur, à quelques mètres de là, Amélia avait attaché une corde entre deux arbres fruitiers afin de faire sécher nos vêtements humides.

La véranda avait l’avantage d’être à demi cachée par deux noisetiers et quelques buissons, c’est pourquoi, je pouvais observer les alentours sans être vu. Cependant, tout me semblait tranquille, et vu que rien ne semblait troubler le voisinage, je me permis alors de lire CyberScience afin de pouvoir avancer dans mes recherches. Dans ce numéro, je me souviens d’un article intéressant sur les armures nanobotiques.

« Bon, puisque tes recherches t’intéressent plus que notre maison, je vais appeler le réparateur. » décida-t-elle d’un ton mi-exaspérée mi-énervée.

Sa remarque me fit lever la tête. Alors que mon épouse était déjà retournée dans le salon, je la vis. En une fraction de seconde, j’aperçu cette fille d’un roux flamboyant et aux yeux d’un vert étincelant sortir des buissons, décrocher mes affaires de la corde à linge et s’échapper en escaladant le portail.

« Mais que… ? »

Dans le feu de la colère et sans réfléchir, je lassai tomber mon journal électronique, ouvrit la véranda, traversai le jardin puis ouvris mon portail avant de partir à sa poursuite. J’étais à peine sorti de chez moi que la jeune fille était située environ à deux pâtés de maison en suivant l’avenue principale. Elle n’était pas difficile à distinguer des passants étonnés. Je me mis donc à courir en sa direction.

Elle était incroyablement rapide ! Je peinai à la rattraper. Elle tourna à sa gauche. Cette ruelle la mènerait dans un cul de sac. Elle était cernée !
Au croisement de celle-ci avec l’avenue, je pris quelque secondes pour reprendre mon souffle. Haletant, je m’approchais doucement d’elle.

« Toi… Rends-moi ce que tu m’as volé ! »

Elle avait sans doute juré et se retourna vers moi.

En plus d’être frustré de m’être fait voler mes sous-vêtements sous mon nez, une chose m’avait marqué : ses yeux étaient bien trop étincelants, trop irréels pour être ceux d’une humaine normale. Ils me faisaient penser aux yeux bien trop clairs de mon fournisseur. Elle devait sans doute être une Sidhe-Seer échappée de chez Pinxit. De plus, son incroyable vitesse me faisait converger vers cette conclusion.
Elle tenait dans son sac les quelques vêtements « empruntés ». Ses yeux pétillants exprimèrent le défi, une certaine forme de volonté de survivre. Elle était sans doute apeurée et c’était bien normal pour une jeune fugitive. En plongeant sa main dans son sac à bandoulière, elle me menaça.

« Je suis armée.»

Ce devait sans doute être du bluff, néanmoins, je me stoppai. Me montrant compréhensif à sa menace. J’étais à environ deux mètres de la fille.

Je la regardai droit dans ses yeux, l’air franc.
« Ecoute, je ne veux pas te faire de mal. Je veux juste récupérer ce qui est à moi. »

Je me demandais depuis combien de temps elle s’était échappée du Conglomérat. Elle était vêtue comme une…Fille de joie mais paraissait assez jeune. Soit elle s’était procurée ce genre de vêtements dans les bas quartiers d’Edimbourg, soit ses vêtements trahissaient sa fonction. J’ignorais ce qu’il y avait de pire comme situation. Elle ne devait sans doute pas avoir 20 ans. Je pris conscience que cette jeune personne avait besoin d’aide. De plus, je la voyais trembler. En baissant les yeux, je vis que du sang coulait sur ses bas résilles.

Oh…

« Je te propose un marché. Je suis médecin, alors j’ai de quoi t’aider et te donner ce qu’il te faut pour ton… Problème féminin. Mais avant cela, rend-moi mes affaires. »
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Il court, il court, le furet ~ (Jonathan)

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