Famille Ϟ Mon père : Jacelyn de Blanval et ma Mère : Aviana de Blanval Roi et Reine de la Cour de Lumière Niveau de vie Ϟ Très aisé. Etant l’héritière des Faës les plus riches de la cour. Le moindre de mes désirs est donc très souvent exaucé, sachant que je suis très gourmande en pâtisseries et autres sucreries ou en bijoux et vêtements à la dernière mode. Emploi et études Ϟ Mon emploi est tout désigné : Princesse de la cour de Lumière, et représentante de celle-ci à titre exceptionnel. Ma future ascension sera d’être Reine ! Mais pour ce faire, il me faut un digne époux et lui faire un enfant. Néanmoins, je n’en reste pas sotte, je me trouve actuellement dans un lycée privé d’Edimbourg, me faisant passer pour une humaine. J’ai été inscrite dans des cursus spécifiques pour pouvoir intégrer, comme ma mère un école de Commerce. En plus de cela, je reçois des cours particuliers au sein de la Cour où j’étudie avec ardeur l’étiquette et la bienséance, l’équitation, mais aussi les sciences « humaines » tels que la Politique et l’Economie avec des professeurs spécialisés.
Résidence Ϟ Le Palais de la Cour de Lumière, caché à Stockbridge. Pouvoirs Ϟ Comme tout Faë, je suis capable de voir et de dérober du glamour pour l’utiliser à mes fins. Aura et touché d’apaisement Mon pouvoir spécifique est issu du Dragon Alextrasza (lumière et vie), je suis en capacité de faire émaner une source non négligeable de Bien-Être pour apaiser les esprits. Je peux la faire émaner de mon corps en entier afin de dégager une « aura », ou (si je me concentre suffisamment) canaliser cette ressource sur une partie de mon corps. Généralement, je la canalise dans mes mains ou mes doigts afin d’exercer un « toucher » apaisant. Humain comme Faë peuvent être affecté par cette source de bien-être. Améliorations Ϟ Pourquoi devrais-je avoir des améliorations ? Mes pouvoirs sont parfaits ! Atouts Ϟ Les éléments de la technologique se disloquent en ma présence. Je possède une certaine résistance physique, me rendant rarement malade ou me permettant de récupérer plus rapidement suite à des blessures. Notamment si je suis sous l’exposition directe du Soleil. Faiblesses Ϟ Je dépends énormément de la lumière du soleil, ainsi, je suis plus vulnérable la nuit ou dans l’ombre. De plus, je suis une Faë assez jeune, j’ai réussi à maîtriser mon pouvoir depuis peu. Cependant, je m’épuise assez rapidement si je fais émaner trop de Bien-Être en dehors de moi. Cette source m’est en effet coûteuse en énergie magique. Ce doit être pour cette raison que je suis autant gourmande en glamour. En plus de cela, comme tout Faë, je suis vulnérable au fer, qui, vu mon âge, m’est mortel.
Lauralyn est en pleine adolescence. En fonction des personnes qu’elle rencontre, elle peut se comporter comme une adulte mature ou comme une enfant immature. Cette dichotomie est surtout due à un manque affectif. L’absence de sa mère et de parents qui s’aiment l’a profondément affectée. Bien qu’étant enfant, elle comprenait bien que ces derniers ne ressentaient pas de sentiments l’un envers l’autre. De plus, ils étaient absents lors des moments qu’elle estime les plus importants de sa vie tels que : sa première dent de lait, ses premières règles, sa première rentrée à l’école ou son entrée à l’école d’équitation.
Cependant, elle comprit également que ses domestiques étaient toujours là pour exaucer ses souhaits, ce pourquoi elle cherche l’attention de ces derniers en les quémandant pour la moindre raison : de souffler si le lait chocolaté est trop chaud, d’avoir la peluche/ poupée impeccable. Si on refuse de céder à ses caprices elle menace ses serviteurs de les faire renvoyer. Menace qui n’ets jamais vaine. Un roi et une Reine de la Cour ne laisseraient jamais leur enfant manquer de quoi que ce soit. En cela, Lauralyn est donc une fille très capricieuse et autoritaire. En grandissant, elle prit davantage conscience du pouvoir qu’elle a sur ses gardes et domestiques. Elle pleurniche beaucoup moins mais continue les menaces.
En société, c'est-à-dire en dehors de la cour, Lauralyn n’a pas vraiment d’amis. A force de se pavaner avec ses accessoires derniers cris, elle sait parfaitement que les filles qui lui traînent autour ne sont attirées que par ces derniers, ou par son influence, mais non par sa personne. Elle n’a pas de confidents ou de proches, se contentant de relater sa vie à son un journal intime. Ainsi, même si on la voit entourée, Lauralyn ressent de la solitude dans son cœur. Les seules personnes qu’elle aime, mais qui la font souffrir, sont ses grands-parents maternels et ses parents. Elle ne souhaiterait en aucun cas les décevoir, et tache de leur obéir comme il se doit. Ceci afin d’honorer ses devoirs de princesse, et de future souveraine.
En effet, si Lauralyn se comporte en enfant gâtée, elle a néanmoins conscience de ses devoirs. Elle a vu que son peuple ne possède pas son niveau de vie. C’est pourquoi dès qu’elle le peut, elle n’hésite pas à aider des associations d’aides aux sans-abris et les orphelinats. De plus, elle travaille avec ardeur ses cours particuliers de Politique pour apprendre la diplomatie, et de Bienséance. De même, plus récemment, elle participe avec attention aux réunions stratégiques de la Cour.
Un peu comme sa mère, elle souhaiterait créer une union durable avec les Unseelies. Les faës ne devraient pas être séparés en de telles factions, car selon elle, ils appartiennent à la même espèce. Au-delà des idéaux de sa mère, elle souhaiterait fonder une société beaucoup plus égalitaire avec les êtres humains. Elle estime qu’il est inutile de mener une guerre contre eux. Cependant, pour que ce monde existe, il faut supprimer ce fléau qu’est Conglomérat.

Cher Journal,

Naissance de Lauralyn le 21 juin 2054

22 juin 2060 (6 ans) : Je me nomme Lauralyn de Blanval, je viens d’avoir six ans et ma gouvernante, Enora Silmarien, m’a appris à écrire. Mère trouvait que d’attende mes 7 ans serait bien trop impromptu pour cet apprentissage. C’est d’ailleurs elle-même qui m’a offert ce journal afin que je m’exerce dans l’écriture. Plus tôt dans l’année, j’ai reçu mes premières leçons de l’Etiquette et de la Bienséance. C’était très… éprouvant ! A quoi sert-il de se tenir droit à table ? De faire attention à ne pas mélanger les fourchettes alors qu’elles seront toutes utilisées ? Enora m’apprend aussi à me tenir droite lorsque je marche. Elle me dit que c’est important pour l’éducation d’une princesse. Je fatigue bien vite.
J’ai beaucoup parlé de Mère, il s’agit de Dame Aviana de Blanval, je me dois de l’appeler « Mère » et non « maman » comme toutes les roturières, parce qu’elle est Reine de notre Palais « Songe des Nuits d’été ». Notre Palais, siège de la Cour des Lumières, comme son nom l’indique, ce lieu est emplit de lumière, plein de cachettes, et de tissus colorés ! Cependant, elle ne vit pas avec Père, le Roi Jacelyn de Blanval, et moi. La journée elle se trouve dans sa résidence pour ses « affaires ». De temps en temps, elle mange avec nous (au Palais) pour le déjeuner, mais je remarque que les discussions de mes parents sont très restreintes. De même, je vois que Mère sourit peu à Père (ou inversement). Je ne comprends pas bien pourquoi les roturiers de Stockbridges, lorsqu’ils jouent dans le parc sont autant souriant ?
Sinon, j’ai demandé aux domestiques Cipius et Aurelien de m’acheter de nouvelles poupées. Celles que j’ai reçues à mon anniversaire étaient bien trop laides ! Je refuse catégoriquement de jouer avec ces chiffons !


3 septembre 2061 (7 ans): Enora m’a appris à voir et à utiliser le glamour. J’avoue que c’est une sensation si exquise que de sentir ce voile rouge, une telle aura de douceur envahir sa peau, pour en faire un masque d’illusion. Enora m’a dit qu’il était important d’en avoir toujours en réserve, car il ne faut jamais que les humains ne découvrent ma véritable apparence. Elle a reçu l’ordre de ma mère de m’emmener tous les matins à l’école.
4 septembre 2061 J’ai découvert une chose incroyable ! Aujourd’hui, une élève de ma classe avait lourdement insisté pour me demander la provenance de mes chaussures roses. Je lui ai répondu qu’une simple roturière n’avait pas à le savoir. Celle-ci se vexa visiblement et elle faillit me gifler ! Je retins son bras gauche et en la serrant fort, je sentis que quelque chose s’échappait de ma main qui la tenait, elle se calma aussitôt !
En rentrant, Enora m’a expliqué qu’il s’agissait du « Réveil » de mes pouvoirs. Elle m’expliqua l’histoire de nos origines faëiques, des Dragons, de leurs noms, de nos liens avec eux… Quelles histoires !
J’ai demandé à renvoyer le méchant Cipius parce qu’il a refusé souffler ma soupe à ma place ! Il est inconcevable pour une princesse de s’abaisser à cela !

3 octobre 2064 (10 ans): J’ai un peu grandit depuis la dernière fois que j’ai écris, délaissant mon journal et me consacrant à mes devoirs. Je deviens plus sérieuse, ma tenue à table ou dans d’autres circonstance est désormais correcte et je fais attention à ne pas trop attirer l’attention à l’école. Je laisse ces pauvres pimbêches qui me servent de « copines » admirer mes habits, me faisant passer pour une personne modeste afin d’éviter toute jalousie. Cette jalousie peut mener à ma perte. Une fois, si je n’avais pas utilisé mes pouvoirs à temps, ma maîtresse aurait fait convoquer Mère. Il en est hors de question. Je refuse qu’elle se mêle de ma vie, puisqu’après tout, elle ne m’a jamais voulu !
J’ai appris que j’étais le fruit d’une entente cordiale, sans ma naissance, il n’y aurait pas eu de Palais, ni de Royaume. Ainsi donc, c’est tout ce que je représente pour Mère ? Une monnaie d’échange ? N’importe quel parents humains font des enfants parce qu’ils s’aiment. Les miens feignent l’amour, cela me dégoute presque de voir leur faux sourires. Je suis sûre que même le royaume « ennemi », ces Unseelies ressentent plus d’amour que mes parents. Cependant, si je dois être Reine à mon tour, il me faudra trouver un époux digne, selon Enora. Je refuse cette condition ! Je veux trouver l’amour, le vrai ! Pas je ne sais quel « Comte » qui se servirait de moi que pour enfanter (Enora m’a aussi expliqué ce processus ! ). Je trouve cela dégoutant !


5 mai 2065 (11ans) : Mère a demandé à mes domestiques de me trouver un sport. Selon elle, il faut que je me dépense et c’est ce qui expliquerait pourquoi je me « défoule » autant sur eux. Je ne me défoule aucunement ! Mes désirs doivent être exaucés et il est bien normal que je leur crie mes ordres ! Ainsi, j’avais le choix entre plusieurs disciplines : le ballet (porter un justaucorps ? Loin de moi cette idée !),un sport collectif tel que le volleyball (et m’abaisser à jouer avec des tricheurs ? ) ou l’équitation. Je choisis cette option. Au moins, je pourrais avoir mon propre cheval que je nommerai Dovah pour un mâle ou Carmilla pour une jument.
7 mai 2065 :
J’adore l’équitation ! J’ai pu avoir un beau cheval de couleur bai ! Je l’ai nommé Dovah, on m’a dit qu’il était têtu. Mais avec moi, et ma volonté de le faire avancer, il m’obéit. C’est fou le bien-être que ce sport me procure !
8 juin 2065 : Je m’améliore de jour en jour avec Dovah, j’ai l’impression qu’une réelle complicité s’installe entre nous.


10 octobre 2065 : A force d’étudier la Diplomatie avec mes professeurs et de me promener dans le parc avec mes serviteurs et d’observer ceux qui m’entourent, du haut de mes 11 ans. je prends conscience de la complexité du monde. Contrairement à ce que pensent Mère et Père, tous les humains ne sont pas mauvais : je vois des bambins jouant avec leurs parents, des hommes et des femmes travaillent honnêtement pour aller nourrir leur famille. En quoi sont-ils égaux du Conglomérat ? J’ai l’impression que ces derniers n’ont aucun scrupule à manipuler ces pauvres gens. Pire encore, à les manipuler contre nous. Alors que pourtant, les faës ne sont pas différents (dans l’esprit)…
En effet, tous les faës ne vivent pas dans un Palais. Enora m’a parlé d’un endroit « dangereux et malfamé », où vivent les plus sales et les plus vils d’entre nous : les Unseelies. D’après ce que j’en ai lu, il s’agit de Sighthill, le quartier le moins onéreux. Comment pourrais-je juger les habitants de tels endroits ? Et comment puis-je ne pas pardonner leurs actes de cruauté (vol ou meurtres en tous genres) pour gagner une misère ? Il me faudrait me renseigner davantage afin de trouver des solutions pour aider ces gens. Il me semble que le Capitaine Namrod Felyndrel fait œuvre de générosité lorsque son temps le permet. Je devrais l’accompagner plus souvent. Qu’ils soient humains ou faës, personne ne devrait vivre en de telles conditions.


3 mars 2066 (12ans) : Me voilà donc devenue une vraie femme… Pourquoi a-t-il fallu que cela arrive aussi tôt ? Lorsque les hommes de la cour l’apprendront,… Déjà que j’ai vu les regards de certains avec leur airs lubriques… J’ai besoin d’avoir une garde personnelle !
4 mars 2066 : Mère a su ce qui m’était arrivé hier. A table, elle m’a simplement envoyé son plus beau sourire et m’a gratifiée d’un « Bienvenue dans le monde des adulte, mon enfant. ». Je lui ai fait part de ma demande, qui sera exaucée. J’aurais deux gardes devant ma chambre à coucher, et deux qui me surveilleront lors de mes déplacements. Cela ne me changera des mes nombreux domestiques de la cour.
De plus, sachant que je suis devenue « adulte », je serai à l’avenir régulièrement conviée aux Conseils de la Cour.


7 septembre 2067 (13 ans) : Mon corps ressemble de plus en plus à celui d’une femme, une vraie. Je commence à mincir et à avoir de la poitrine. Pas encore comme celle de Mère, mais ce jour viendra sous peu. Je me dois de changer ma garde-robe ! Changer toutes ces robes claires en sombre !
L’année prochaine aura lieu un Conseil Extraordinaire, où les Seelies (la Cour de Lumière) et les Unseelies (la Cour des Ombres) doivent se rassembler pour un cas d’urgence. Les deux camps ont constatés des disparitions importantes, nous devons mettre nos resources en commun pour limiter ce fléau ! Cependant… Une rumeur sordide circule concernant Mère et Caîn Ravencius (le chef des Unseelies)… Je refuse d’y croire ! Même si cette dernière n’est pas parfaite, Mère a tout de même meilleur goûts ! Cela n’empêche pas le Conseil de m’avoir désignée en tant que représentante de la Cour de Lumière. J’ai très peur de ce Conseil Extraordinaire. J’ai peur de me retrouver face à de Caïn, ou à son fils... Le prince Nevius Ravencius.


21 juillet 2068 (14 ans) : Nous sommes actuellement en plein Conseil. Le Prince Ravencius a demandé de faire une pause avant que ma garde (qui a été amené pour ma sécurité) ne l’écorche vif, causant ainsi un incident diplomatique au passage… J’étais persuadée avant ce conseil qu’il est impossible de discuter avec un Unselie. Au premier désaccord, celui-ci hausse le ton. Je ne me suis pas laissée faire et lui ai répondu sous le même ton ! Non mais quel rustre !


Il m’est difficile de l’avouer, mais j’avoue l’avoir mal jugé. C’est un Prince qui porte les intérêts de son peuple à cœur, mais c’est également un homme habité par la même souffrance que moi : la solitude et l’abandon (si je puis dire) par nos parents respectifs. Je me souviens parfaitement de notre discussion de tout à l’heure :

" Je suis désolé ... C'est juste que ... Cette réunion me stresse beaucoup ... J'ai l'impression que peu importe ce que je fais, ça ne plait jamais totalement à mon père... Moi, tout ce que je voudrais ... Ce serait que ... Les Faës se comprennent mieux et arrivent à vivre ensemble ... Sinon nous ne survivrons pas longtemps. "

(je soufflais avant de lui répondre)
" Nous sommes tous sur les nerfs, Prince Ravencius... D'autant plus que nos cours respectives nous mettent la pression... Mais je partage vos sentiments. Je souhaiterais aussi que tous les Faës puissent vivre en harmonie. Quant à votre père... Je ne sais que trop bien ce que c'est que de n'être l'éternelle Seconde du Royaume"

" Et encore ... Vous hériterez du Trône ... Je ne suis que le déchet de la famille .. "

" A la seule condition de me trouver un époux, moi je ne suis qu'un utérus. "

" Je ne pense pas ... quand on voit votre mère ... C'est elle qui tient les rênes ... "

" C'est que vous ignorez les secrets de la Cour de Lumière... Comprenez bien que je ne puis les révéler ici. Néanmoins... Sachez que je n'ai été le fruit que d'une simple entente cordiale Aucunement un fruit issu d'amour "

" Pensez vous réellement que l’on peut parler d'amour lorsqu’on parle de mon père ? Soyons honnête, je suis le fruit d'un monstre et d'une pauvre femme qui n’a sûrement pas du avoir le choix ... "

" Cher Prince, j'ignorais que nous avions de tels points en commun."

" En effet ... Après tout, nous sommes un peu dans la même situation ... Cesse de m'appeler Prince ... Cela reviendrait à dire que mon père est roi ... Appelle moi Nevius ''

"Euh... Bien... Nevius, Alors, mettons-nous un pied d'égalité et appelez moi par mon prénom. Lauralyn."

" Et tutoie moi aussi, si tu veux réellement un pied d'égalité ... De toute façon, on est parti pour être ici encore bien 3 jours. Alors autant essaye que se soit confortable pour nous ... Sauf si tu as peur que je te tue et que tu veux rappeler tes gardes ... ''

Après sa dernière parole. J’hésitais longuement à rappeler les gardes. Cependant, son témoignage m’avait touché. Je décidai alors de laisser parler mon cœur, et de continuer ma conversation avec lui. Nous réussîmes à trouver un compromis pour nos deux camps. Mais plus important que cela, je me suis trouvé un ami.


21 juillet 2069 (15ans) : Depuis ces quatres jours de ce Conseil, Nevius et moi nous sommes rapprochés. Il me confie ses problèmes et ses doutes, je lui confie les miens. Il est la seule personne dans ce monde qui me comprenne et qui ne me voit pas comme… Un utérus. J’ai l’impression que mon cœur bat à la chamade dès que je le revois, dès que ces messages secrets me parviennent. Surtout, il est le seul faë à me faire vraiment sourire. Malgré son air terrible, il est très gentil. Ce qui m’attriste, c’est que nous ne pouvons nous voir en public, puisque nos deux camps sont ennemis. Nous ne pouvons nous le permettre. Cependant, un nouveau Conseil Extraordinaire aura lieu l’année prochaine, j’ai hâte de pouvoir le voir en plein jour et non dasn une salle à la dérobée.


31 juillet 2070 (16ans):
Comment a-t-il pu… Oser me faire ça ? En plein Conseil ?
A cause d’un nouveau point de dissonance entre nous, nous nous sommes engueulés. Méchamment. Je lui ai dit que les humains ont autant le droit de vivre que nous les faës, lui estime le contraire ! Je n’ai cessé de me défendre, et lui tenait encore ses propos ridicules ! Mais tout d’un coup, il s’est mit à bousculer ce qu’il y avait sur la table. Il m’a prise de force et plaquée contre un mur… Et il m’a embrassé. C’était un baiser rapide… Il se retira, me laissant ainsi, complètement bouleversée, abasourdie…
Il quitta la salle, montrant ainsi que les liens entre nos camps sont rompus. Je ne pus m’empêcher de vomir à même le sol. J’étais emplie de rage et d’incompréhension mais mélangé à de… L’envie ? Je voulais qu’il revienne, qu’il m’explique son geste… La garde entra, me demandant ce qui se passait. Je leur répondis en tremblant légèrement : « N’ayant pu trouver un accord, la séance sera reportée. »


(Actuellement)
Je suis encore sous le choc de ce qui s’est passé. Je ne sais plus quoi penser de lui, des sentiments contradictoires que je ressens pour lui. Je le déteste de m’avoir trahi. Pourrais-je le pardonner, de m’avoir volé mon premier baiser ? Mais surtout, pourrais-je me pardonner d’avoir aimé ce baiser ?